Infantilismus intestinalis.
Av J. Benestad.
Résumé français.
L’auteur a poursuivi l’examen de 12 cas de maladie coeliaque. La durée d’observation était de 6 mois à 7 ans, soit en moyenne 3 ans ½. Les sujets observés étaitent 7 garçons et 5 filles. Parmi les patients, 5 venaient de familles d’une bonne économie, les autres 7 étaient des enfants d’ouvriers. Dans l’un des cas, la maladie s’est declarée a l’âge de 9 semaines, dans 5 cas au cours de la première année de vie, dans 3 cas au cours de la deuxième et dans 1 cas au cours de la troisième année de vie. Tous ont présenté une constitution névropathique. Chez 6 patients on constatait un rachitisme clinique. Un cas de tétanie latente. La perte des lipoïdes par les selles a variée de 19 % à 59 %. Au moment de l’hospitalisation, la hauteur des patients était inférieure à la courbe moyenne et le retardde croissance variait de 6 mois à 7 ans. Le rapport poids-hauteur était en partie considérablement inférieur à la moyenne, à une exception près.
Parmi les 12 patients, 2 sont morts, 3 guéris et 7 ont été améliorés considérablement. La cause de mort était dans les deux cas la broncho-pneumonie. L’un des cas a été autopsié. L’autopsie n’a révélé qu’une atrophie générale. Les 3 patients guéris ont présenté en partie une augmentation considérable de croissance. Chez les 7 restants, la hauteur par rapport à la courbe moyenne était sensiblement inchangée. Le rapport poids-hauteur se trouvait très amélioré et la plupart dépassaient le poids idéal.
Le traitement a été un régime un peu pauvre en matières grasses, nourriture variée, riche en légumes et fruits. En plus de la nourriture, on a administré une cuillerée à thé d’huile de foie de mourue 3 fois par jour. D’après les résultats obtenus, l’auteur estime devoir recommander un tel régime.
Au point de vue de pathogénie, il considère la maladie comme due à un trouble du système nerveux sympathique, et, pour le développement ultériur de la maladie, il attache une grande importance au manque de vitamines.